Dyscalculie
Scolarité

À l’école, il faut apprendre, dès que possible, à l’enfant à se servir d’une calculette.
Il est déjà difficile, dans un énoncé, de repérer les opérations à faire et les chiffres à utiliser pour cela.
Le calcul, pour cet enfant-là, a bien peu d’intérêt.
Il faut savoir lâcher sur ce point.
Plus tard, il saura trouver sa calculette sur son téléphone, son ordinateur, etc…
Il faut enseigner à l’enfant comment résoudre un problème, en suivant des étapes précises.
L’adulte (enseignant, AESH,…) guide l’élève dans l’application d’une démarche de résolution de problèmes en modélisant les différentes étapes.
Un support visuel que le jeune peut utiliser en tout temps est indispensable.
De plus, on autorise l’utilisation de ce genre d’outils lorsqu’il fait des exercices et lors de contrôles.
Mémoriser les tables est difficile, alors on lui permet d’utiliser un tableau les regroupant pour s’aider ou encore on encourage l’utilisation d’une calculatrice.
A la maison, il faudra, aussi souvent que possible, passer par le concret.
Les bonbons sont une aide précieuse, par exemple. Les jeux de dés sont utiles pour donner un moyen de mémorisation des chiffres.
Il est profitable de détecter cette dyscalculie le plus tôt possible et faire des séances chez l’orthophoniste.
Poser le chiffre, invariable, est essentiel pour la suite.
Le CE1 semble une très bonne période pour le faire.
Il gardera des difficultés pour le collège et le lycée mais connaître cette pathologie chez l'enfant permet une meilleure tolérance aux difficultés.
La dyscalculie n’est pas une tare, c’est un handicap.
Pour l’examen du DNB, il sera possible d’aménager le contenu.
Il en va de même pour l’enseignement de cette matière grâce au PPS.
